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Des métiers sacrifiés

La forte diminution des moyens consacrés aux RASED en 2009, le non remplacement de 5 départs à la retraite sur 6 pour les COP ont sérieusement dégradé les conditions de travail.

Le risque est bien réel que nos missions ne soient réduites à la gestion des situations les plus difficiles et urgentes. D’autant plus que le gouvernement n’a pas caché que certaines missions pourraient être abandonnées par le service public et confiées au secteur privé.

Voter SUD éducation,
c’est se doter de commissaires paritaires :

• qui œuvrent pour la défense de tous et toutes,
• qui suivent les mutations et les dossiers individuels pour défendre les droits de chacun et chacune et non par clientélisme,
• qui seront vigilant‑e‑s sur les menaces qui vont continuer à peser sur les PSYEN et leurs services,
• qui ne seront pas complaisant‑e‑s avec la hiérarchie.

Face aux menaces qui pèsent sur les PSYEN, il nous faudra des représentant‑e‑s pugnaces et disponibles. Il faudra aussi mener les luttes qui seront capables de faire reculer la hiérarchie !

SUD éducation a toujours été aux côtés des collègues, mobilisant de façon inter-catégorielle les différentes professions de l’éducation nationale, pour combattre la régression du service public, la fermeture des CIO, l’amputation des RASED.

Voter SUD éducation,
c’est choisir un syndicalisme :

• qui ne transige pas avec la défense du service public et des droits des personnels,
• qui cherche à construire le rapport de force dans l’unité la plus large,
• qui propose un service public qui se donne les moyens d’être réellement au service de tous les publics, y compris les élèves et les familles les plus en difficultés,
• qui ne divise pas les personnels selon leurs statuts ou leurs corps, mais qui met en œuvre au quotidien la solidarité entre collègues.

Le conseil en orientation est un métier et nécessite des qualifications spécifiques. Pourtant aujourd’hui cette mission est de plus en plus reléguée aux enseignant‑es tandis que les conditions de travail des Psy-EN se dégradent. Le projet de loi réformant l'orientation post-bac prévoit ainsi un‑e deuxième professeur‑e principal‑e et il prévoit la mise en place d’un tutorat des lycéen-nes par des services civiques.

Indépendant de tous les pouvoirs, SUD éducation lutte contre toutes les attaques d’où qu’elles viennent. Nous portons en toute autonomie nos revendications pour les personnels et le service public. Membres de l’Union syndicale Solidaires, nous voulons la convergence des luttes. Pour nous le syndicalisme c’est rassembler les personnels, construire la démocratie à la base et l’autogestion dans la vie du syndicat.

Nos conditions de travail se dégradent. Notre charge de travail augmente. La précarité se développe. Les inégalités se creusent. Pour nous, l’école n’est pas une entreprise, l’éducation n’est pas une marchandise. SUD éducation lutte contre le libéralisme, contre toutes les discriminations, contre toutes les inégalités. Pour une autre société, une autre école : publique, gratuite, laïque, égalitaire et émancipatrice.

Dans les services, dans les commissions et dans la rue, SUD éducation est toujours sur le terrain pour défendre et accompagner tous les personnels, statutaires ou précaires, syndiqués ou non. Voter pour des élu‑e‑s SUD éducation, c’est faire entendre une voix sans complaisance. C’est choisir des représentant‑e‑s qui rendent compte aux personnels. SUD éducation ne (se) laisse pas faire !