Conditions de travail

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Conditions de travail

Depuis toujours Sud Education agit au quotidien, et avec les personnels, pour améliorer les conditions de travail et dénoncer leur dégradation permanente.

SUD Education a pris très tôt des orientations fortes en matière de santé et sécurité au travail. Elle s’y engage dès son congrès de 2012 alors que les CHSCT ne sont mis en place qu’en 2011 dans la fonction publique : dénonciation des effets néfastes pour la santé de l’organisation du travail, revendications pour obtenir une véritable médecine de prévention, usage du droit d’alerte et de retrait face aux dangers graves et imminents, mise en avant du registre RSST

La réforme de la fonction publique transforme les instances : les Comités Sociaux d’Administration remplacent les comités techniques, et les Formations Spécialisée remplacent les CHSCT.

Pour que SUD Education puisse continuer son combat pour l’amélioration des conditions de travail au côté des personnels, il est primordial que nous soyons présent·e·s dans le maximum de ces instances.

Voter pour SUD Education à tous les CSA, c’est faire entrer un syndicat combatif au service des personnels, dans les formations spécialisée (ex-CHSCT) !

Pour en savoir plus sur nos prises de position et revendications, voici nos publications de ces derniers mois en matière de santé et sécurité au travail :

SUD éducation


revendique :

  • SUD éducation est :
    • Contre le travail gratuit que l’on impose aux personnels et le rattrapage des jours chômés (« lundi de pentecôte » transformée en « journée de solidarité », deuxième journée de pré-rentrée, pré-rentrée en août, pont du 8 mai…)
    • Pour le rétablissement des CHSCT (plutôt que les formations spécialisées des CSA) et la création de CHSCT de circonscriptions dans le 1er degré et dans les services de 50 agent-e-s ou plus. Pour la transformation des Commissions d’hygiène et sécurité dans les EPLE en véritables CHSCT.
    • Pour une véritable médecine du travail de prévention et de contrôle. Pour un droit effectif à la visite médicale de prévention.
    • Pour un réel suivi des registres de santé et de sécurité au travail

    SUD Éducation revendique

    • Le recrutement massif et la titularisation de l'ensemble des personnels contractuels
    • La diminution des effectifs dans les classes: 20 en milieu ordinaire, 16 en REP et REP+ et 12 en milieu spécialisé
    • Permettre à un maximum de personnels stagiaires et contractuels d’être titularisé·es puis d'être accompagné·es avec une formation par les pairs tout au long de leur carrière

     

    Sur la médecine de prévention
    • la formation et le recrutement massif de médecins du travail à hauteur des besoins,
    • le bénéfice de la visite médicale annuelle pour l'ensemble des personnels afin de tracer nos expositions aux risques professionnels et bénéficier des adaptations de postes le cas échéant,
    • L'octroi effectif d'allègements de service chaque fois que préconisé par le·la médecin du travail.
    Sur les accidents du travail
    • la reconnaissance immédiate de l'accident de travail (ou sur le trajet) dès lors qu'il se produit par le fait ou à l'occasion du travail,
    • la reconnaissance des accidents de travail et maladies professionnelles liées aux risques psycho-sociaux
    • la reconnaissance d'accidents du travail et de maladies professionnelles par une commission indépendante.
    • l'information du médecin du travail de toute demande de reconnaissance d'accident de service.

     

    Face aux suicides au travail
    • la transparence sur les chiffres et leur communication régulière aux instances représentatives
    • la mise en place systématique d'une enquête du CHSCT/CSA pour toute tentative ou suicide sur le lieu de travail ou à l'extérieur pour tout personnel de l'EN et de l'ESR
    • la reconnaissance accélérée en accident de service des suicides et tentatives de suicide et l'accompagnement des familles dans cette démarche
    • la formation et recrutement de médecins du travail à la hauteur des besoins pour permettre une réelle prévention
    • une réelle analyse des risques professionnels pour l'ensemble des personnels de l'EN et de l'ESR préalable à la mise en place des mesures de prévention effectives comme l'exige la législation existante

     

    Sur l'amiante

     

    • le retrait pur et simple de tout matériau amianté
    • le respect de la réglementation pour protéger les élèves, étudiant·es et les personnels sans délai
    • la mise sous abri des élèves, étudiant·es, personnels dans des locaux provisoires de qualité, à l'écart des travaux
    • la mise à disposition des documents prévus par la loi aux usagers et usagères, aux personnels et aux organisations syndicales
    • le suivi médical pour l’ensemble des élèves, étudiant·es et personnels exposé·es
    • la formation effective au risque amiante de tous les personnels

     

    Sur l'évaluation des risques professionnels

     

     

    • que l'employeur évalue l'ensemble des risques, y compris environnementaux et psycho-sociaux, et élabore les DUERP de chaque école et établissement. C'est sa responsabilité, et non celle des directeur·trices d'école.
    • du temps de concertation sur temps de travail pour que les équipes puissent contribuer à l'état des lieux, après quoi l'employeur et les préventeur·ice·s définiront les actions et moyens.
    • la mise à jour régulière des DUERP et leur communication à l'ensemble des personnels.
    Sur l'inspection du travail

     

    • la fusion des ISST dans le corps de l'inspection du travail
    • le recrutement massif d'inspectrices et inspecteurs du travail pour contrôler et sanctionner les manquements
    • la création d'un délit d'entrave pour sanctionner les non-réponses de l'employeur,
    • l'intervention de l'inspection du travail dans l’Éducation nationale en toute indépendance.