Le 23 septembre n’est qu’un début : amplifions la mobilisation !

Les conditions de la rentrée scolaire sont inacceptables : le manque de moyens est criant, la politique éducative du ministre impose un tri social accru et casse le service public d’éducation. 

Nous avons toutes les raisons de nous mobiliser, pour nos élèves, pour nos conditions de travail, pour le service public d’éducation ! 

Des personnels déterminé·es à gagner 

La grève du 23 septembre met au jour la combativité des personnels de l’Éducation nationale, prêt·es à se mobiliser dès la rentrée. Le ministre Blanquer a réussi à faire l’unanimité contre sa politique. Les personnels aspirent à une école plus juste, plus égalitaire, qui défend leurs intérêts et ceux des élèves.

Du 23 septembre… à la victoire 

Comptons-nous lors de cette journée de grève du 23 septembre afin d’engager une bataille d’ampleur pour arracher les victoires dont nous avons besoin. La grève du 23 septembre est le coup d’envoi d’une mobilisation que les personnels vont ancrer dans la durée et amplifier pour faire entendre leur voix. 

Des revendications unifiantes pour l’éducation pour changer l’école 

  • Réduire la taille des classes pour enseigner autrement et favoriser la réussite des élèves.
  • Titulariser, recruter davantage, former mieux, rémunérer plus et de manière plus égalitaire.
  • Gagner les moyens pour une école ouverte à tou-te-s les élèves : les élèves à besoins particuliers doivent bénéficier de l’accompagnement nécessaire à leur réussite, 
  • Créer un vrai secteur médico-social de l’Éducation nationale.

Alors demain, on continue? 

Pour gagner, une journée de mobilisation ne suffit pas : nous devons construire un rapport de force suffisamment important pour contraindre l’État à garantir au service public d’éducation les moyens de construire une école de la transformation sociale et écologique.  La mobilisation du 23 septembre et la mobilisation interprofessionnelle du 5 octobre sont des points d’appui pour faire entrer davantage de collègues dans la mobilisation. La contestation face à la politique de Blanquer doit s’ancrer au plus près du terrain. C’est pourquoi SUD éducation appelle les personnels à amplifier la mobilisation. 

  • Organisons avec SUD éducation des réunions d’informations syndicales (RIS, HIS, HMI) sur le lieu de travail pour mobiliser les collègues, 
  • Coordonnons-nous dans les villes en réalisant des tournées d’écoles et d’établissements, en organisant des réunions et des AG à l’échelle des villes et des départements, 
  •  Organisons des rassemblements, des manifestations, des réunions publiques à l’échelle locale du quartier, de la ville, du département, 
  • Portons nos revendications en multipliant les courriers et les demandes d’audience. 

Blanquer ne nous entend pas? Crions plus fort !

Dans toutes les écoles, dans tous les collèges et les lycées, sur tout le territoire, faisons entendre notre colère ! 

Rendez-vous le 5 octobre pour la journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle !