Pour l’école publique, il faut battre l’extrême droite !

→ Par la lutte syndicale, Par les urnes avec le Nouveau Front Populaire !

L’extrême droite est aux portes du pouvoir. Son projet politique est fondamentalement raciste, validiste, sexiste et LGBTQIA+phobe. Elle est l’ennemie des travailleurs et travailleuses, du syndicalisme, de l’école publique, des services publics, de la démocratie et des libertés publiques. La politique de Macron et des gouvernements précédents est responsable de la montée du Rassemblement national.

11 raisons pour lesquelles l’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir

Le Rassemblement national soutient le Choc des Savoirs et appelle à aller plus loin encore. Pour rappel, quelques éléments ci-dessous sur son programme pour l’école :

→ La première mesure du RN pour l’école est d’instaurer un uniforme ou une blouse à l’école et au collège pour les élèves. Le retour à l’uniforme fait partie d’une vieille rengaine de l’extrême droite nostalgique de l’école de la IIIe République.

→ La fin du collège unique incarne la politique ségrégative de l’extrême droite dont l’objectif est d’orienter le plus tôt possible les enfants des classes populaires vers un métier nécessitant peu de qualifications scolaires.

→ Le RN fait campagne contre l’éducation à la sexualité et à la vie affective et contre les programmes de lutte contre les LGBTQIphobies à l’école.

→ Le RN est validiste, partout où l’extrême droite est au pouvoir, les droits des personnes handicapées recule et elles se trouvent reléguées dans des espaces ségrégués.

→ Le RN est climatosceptique : avec le RN au pouvoir, on perdrait des années précieuses pour la reconversion écologique de l’école et de la société.   

→ Le programme du RN au sujet du contenu des enseignements s’attache principalement à renforcer le volume horaire des cours d’histoire et de français dans une visée exclusivement nationaliste : il s’agit de “mettre en place un Roman national qui redonne des repères historiques, identitaires et culturels uniques à tous les petits Français” selon les mots du RN.

→ Le RN revendique la suppression des enseignements des langues et de culture d’origine (ELCO) : cette mesure est une mesure purement xénophobe qui a pour but de discriminer les personnes immigrées en les contraignant à couper les liens linguistiques qu’elles pouvaient conserver avec leur pays d’origine. 

→  Le RN vise spécifiquement les élèves de confession musulmane en revendiquant l’interdiction des repas de substitution dans les cantines. Pourtant les repas de substitution ne dérogent pas aux exigences de neutralité du service public, comme l’a confirmé le Conseil d’État. Avec sa proposition d’interdiction des repas de substitution, le RN continue de dévoyer l’idée de laïcité à des fins islamophobes et antisémites

→ Le programme du RN diabolise les “banlieues” et crée un récit fantasmé de celles-ci. Le RN dit vouloir y rétablir “sans concession de l’ordre républicain” qui se décline dans son Plan Banlieue en trois mots : “discipline”, “sécurité” et “répression”. Le RN est un parti qui discrimine les enfants et détruit le vivre-ensemble en imposant un régime d’inégalités en fonction de la nationalité. C’est l’extension d’un régime de préférence nationale aux élèves qui est proposée par le RN. L’extrême-droite diffuse un discours xénophobe et nationaliste d’exclusion des enfants allophones de l’école.

→ Le RN va accélérer une véritable entreprise de répression massive contre tous les personnels qui ne pensent pas comme lui, à en juger par les accusations contre les “pédagogistes”, l’”entrée des LGBTI à l’école” etc.

→ Le RN déteste les personnels de l’Éducation nationale : avec le RN au pouvoir, les mesures vexatoires vont se multiplier et on peut dire adieu aux augmentations de salaire !

Au contraire, SUD éducation revendique une école émancipatrice qui permette aux élèves de penser et d'agir contre les discriminations et les inégalités sociales. L’école doit réaffirmer son rôle démocratique fondamental. 

Comment agir contre l’extrême droite ? 

→  par la mobilisation sur le lieu de travail : en nous réunissant en Assemblée générale, en heure d’information syndicale… pour échanger sur la situation, 

→  par la mobilisation dans la rue : en participant massivement aux manifestations

→ en votant les 30 juin et 7 juillet prochains. Aucune voix ne doit se porter sur l’extrême droite, votons pour le programme du Nouveau Front Populaire. 

C’est en conscience et en responsabilité, sans abdiquer son indépendance et tout en restant combative et vigilante, que SUD éducation appelle à s'engager dans la dynamique de Nouveau Front populaire. Qu’importe l’issue, ces élections ne sont pas une fin en elles-mêmes et SUD éducation continue à lutter pour nos revendications en toute indépendance des partis, au-delà du programme du Nouveau Front populaire.

Battre le fascisme dans la rue et dans les urnes en soutenant le projet du Nouveau Front Populaire.
Dans l’unité, pour gagner contre l’extrême droite !