Le 16 février dans l’action pour préparer le blocage du pays à partir du 7 et le 8 mars !

La très forte mobilisation du 11 février avec plus de 2,5 millions de manifestant·es, a montré que le rejet de la réforme des retraites est de plus en plus massif. Le gouvernement doit renoncer à son projet qui fait l’unanimité contre lui. Tous les syndicats s’y opposent comme 90% des travailleuses et des travailleurs.

Dans l’Éducation nationale et les universités, les personnels savent que cette réforme va lourdement pénaliser aussi bien celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt et qui devront partir plus tard en retraite en raison du recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans, que les personnels qui ont commencé à cotiser à 22 ou 23 ans en raison de l’accélération du passage aux 43 annuités.

Cette réforme est injuste car l’allongement de la durée de cotisation aura pour effet de partir davantage en retraite avec une décote et de baisser des pensions de retraites déjà largement insuffisantes en particulier pour les femmes. Celles-ci seront particulièrement impactées par la réforme car elles partiront encore plus tard que les hommes.

Le minimum de pension est une arnaque puisqu’il ne concerne que les personnes qui ont travaillé à temps plein pendant 43 ans au SMIC, c’est-à-dire très peu de retraité·es. Les AESH, à temps incomplets, en seront exclues !

Le rapport de force nous est favorable, l’intersyndicale nationale interprofessionnelle appelle à durcir le mouvement.

SUD éducation appelle les personnels de l’Éducation nationale et des universités à participer à toutes les actions qui auront lieu dans leur territoire le 16 février : grève, manifestation, marche aux flambeaux, tournées de grévistes…

Mobilisons-nous pour organiser des actions de popularisation de la grève et pour remplir les caisses de grève : cantines, fêtes, débats, marches, rassemblements …

SUD éducation appelle les personnels de l’Éducation nationale et des universités à participer au blocage du pays à partir du 7 mars. Quand les écoles et les collèges sont fermés, le travail s’arrête. Quand les lycées et les universités sont fermées, la jeunesse peut se mobiliser !

Le 8 mars, on continue le blocage pour la journée de lutte pour les droits de femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme pour les femmes. Vive la grève féministe !

Et on se réunit en Assemblée Générale pour décider la reconduction de la grève les jours qui suivent le 8 mars, si le gouvernement ne cède pas.

À nous de faire vivre la grève pour gagner !

Faisons barrage aux reculs sociaux et sauvons nos retraites !