AESH : toutes en grève le 7 mars, le 8 mars pour la grève féministe ! Et après pour nos droits, contre la réforme des retraites, pour un vrai statut et un vrai salaire !

Plus de 90 % des accompagnant·es des élèves en situation de handicap sont des femmes ; ainsi, l’Éducation nationale contraint plus de 100 000 femmes à subir une précarité structurelle !
Dans l’Éducation nationale, les femmes gagnent en moyenne 16 % de moins que les hommes. Une des causes de cette inégalité, est la surreprésentation des femmes dans les professions les moins rémunérées.
La contractualisation et les temps partiels imposés contraignent les AESH à des salaires souvent inférieurs au seuil de pauvreté.
Elles font parties des personnels les plus impactés par la forte inflation de ces derniers mois. Certaines estiment même perdre de l’argent en allant travailler.

Le métier d’AESH est sous-rémunéré car il est considéré comme « féminin ».

L’Éducation nationale justifie l’absence de statut par des stéréotypes sexistes qui n’ont que trop duré : les compétences requises pour favoriser la scolarisation des élèves en situation de handicap ne sont pas des compétences maternelles ou féminines, les AESH exercent des gestes professionnels spécialisés.
Le ministère fait preuve d'un mépris scandaleux, allant même jusqu’à prévoir une indemnité REP/REP+ au rabais. Le message est clair : une sous prime pour les sous-personnels.
En refusant de reconnaître leur métier, l’Éducation nationale refuse de reconnaître la valeur sociale et la spécialisation du travail des AESH. Pourtant les personnels AESH sont bien plus des éducateurs et des éducatrices spécialisé·es sur les questions de pédagogie et de handicap que des accompagnant·es.

Il est temps que le ministère abandonne ses préjugés discriminants et engage une politique volontariste pour lutter contre la précarité imposée aux professionnel·les des métiers les plus féminisés, dont les AESH.

Une précarité à vie !

Les AESH sont pleinement concernées par l’injustice de la réforme des retraites .
Les femmes sont une fois de plus les grandes perdantes. Avec cette réforme, les AESH, dont les conditions de travail sont déjà dégradées par les PIAL, vont devoir travailler plus longtemps pour des retraites toujours aussi basses.

AESH, toutes en grève le 7 et le 8 mars ! Contre les inégalités hommes - femmes ! Contre la réforme des retraites ! Pour un vrai statut et un vrai salaire !