Dès la rentrée, mobilisons-nous !

Nouveau ministre mais même politique, Attal a été nommé Ministre de l’Éducation nationale pour appliquer la politique libérale et réactionnaire de Macron : respect de l’autorité, promotion des savoirs fondamentaux, casse des statuts, mise en oeuvre à marche forcée du Pacte… Pour SUD éducation, la vitrine sociale, que le Ministre tend à mettre en avant en parlant de bien-être des élèves et de reconnaissance du métier d’enseignant, ne trompe personne : il n’y aura pas d’amélioration sans un investissement financier important !

Faire barrage aux contre-réformes !

 

L’application de la loi Rilhac casse la collégialité et renforce la hiérarchie dans les écoles.

La réforme de la voie professionnelle se traduit par une augmentation du temps de stages et des fermetures de filières. 

La mise en oeuvre du Pacte, rejeté par les personnels et par l’ensemble des syndicats. 

Les annonces concernant la fusion des AED et AESH vont à l’encontre de notre revendication de la reconnaissance de deux métiers à part entière et de création de deux statuts. 

Le SNU et son intrusion dans l’école via les classes défense et les séjours de cohésion témoignent d’une entreprise de militarisation de la jeunesse, d’un déploiement des idées nationalistes, qui met en danger les jeunes mineur·es accueilli·es et fourvoie les valeurs de coopération émancipatrices.

 

Encore une rentrée sous tension !

 

La préparation de la rentrée se fait de nouveau dans des conditions difficiles : fermetures de classes, hausses des effectifs, postes non pourvus aux concours (16% dans le 1er degré, 20% dans le 2nd degré), manque de personnels notamment médico-sociaux et de personnels AESH… 

Pourtant le ministère doit mettre les moyens nécessaires pour que l’école se hisse à la hauteur des enjeux contemporains : lutte contre le harcèlement scolaire, inclusion des élèves en situation de handicap, renforcement de l’éducation prioritaire, rénovation écologique du bâti scolaire…

 

Des revalorisations salariales insuffisantes

 

Suite aux fortes mobilisations des personnels, les annonces concernant les salaires se sont multipliées, néanmoins ce patchwork de primes ne répond pas à la paupérisation des personnels qui est due au gel du point d’indice, à l’inflation et à une répartition injuste des richesses. 

SUD éducation revendique de véritables augmentations de salaire afin de partager les richesses, pas des primes ponctuelles ! 

 

SUD éducation revendique : 

  • l’abandon du Pacte, 
  • des mesures de lutte contre les inégalités salariales,
  • une réduction de l’éventail des rémunérations,
  • la disparition de la classe exceptionnelle, 
  • l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite, 
  • l’intégration des primes et indemnités générales aux salaires, et la compensation des tâches supplémentaires et des conditions difficiles par des réductions des services,
  • l’abrogation de toutes les journées de carence,
  • contre le gel de nouveau du point d’indice.

 

Protéger l’école face aux attaques de l’extrême-droite ! 

 

L’école subit des pressions croissantes de la part de l’extrême-droite. Des groupes souvent structurés autour de l’association “Parents vigilants” de Reconquête harcèlent et menacent des enseignant·es qui mettent en oeuvre des enseignements qui portent des projets en lien avec l’antisexisme, les luttes contre les LGBTIphobies ou les droits des personnes migrantes. L'extrême-droite menace partout les droits des femmes et minorités de genres, et notamment le droit à l'avortement. SUD éducation appelle à se mobiliser massivement à l'occasion de la Journée internationale pour le droit à l'avortement, le 28 septembre.

Il y a urgence à s’engager pour une école émancipatrice qui lutte contre le racisme, contre le sexisme et les LGBTQIphobies, contre le validisme ! 

 

Pour une autre école, une autre société, syndiquez-vous !

Le syndicat est notre outil collectif pour défendre nos droits et nos conditions de travail mais aussi pour revendiquer de vraies transformations sociales : à SUD éducation, on défend pied à pied la justice sociale et environnementale. 

SUD éducation s’est investi au sein de collectifs dans des luttes locales, nationales (Méga bassines de Sainte-Soline, autoroute Toulouse-Castres avec la Confédération Paysanne ...) et internationales (LGV Lyon-Turin). Alors que les épisodes de sécheresse s’aggravent et que certains territoires manquent d’eau, SUD éducation se mobilise contre l’accaparement de l’eau par l’industrie agro-alimentaire. L’intérêt général ne doit plus être subordonné aux intérêts des grandes entreprises polluantes !