Les mesures Choc des savoirs sont largement rejetées par les personnels de l’Éducation nationale et par les parents d’élèves. Pourtant le ministère s'entête à les imposer :
- l'organisation de l'enseignement des français et des mathématiques en 6e et en 5e casse les groupes classe, dégrade les conditions de travail et les emplois du temps. Les personnels s'organisent partout pour refuser le tri des élèves, ne pas constituer de groupe ou à minima constituer des groupes hétérogènes,
- la généralisation des évaluations standardisées et déconnectées des apprentissages afin d’en faire des outils de pilotage contre la liberté pédagogique et à sanctionner les difficultés scolaires plutôt que de les prévenir,
- la sélection à l'entrée du lycée avec la transformation du DNB en examen d'entrée au lycée et la création des classes de prépa-seconde,
- la labellisation des manuels et les nouveaux programmes de français et de mathématiques trahissent à la fois une défiance vis-à-vis du travail des professeur·es des écoles (dont la liberté pédagogique se trouve remise en cause par des dizaines de pages prescriptives) et une volonté de cadrer très fermement les rythmes d’apprentissage,
SUD éducation s'oppose à la logique du “Choc des savoirs”, celle de formater les enseignements et les élèves, de fixer des normes d’apprentissage et d'écarter, de fait, les élèves qui ne peuvent pas s’y conformer.
Depuis plusieurs mois, les personnels multiplient les actions avec les parents d’élèves : rassemblement, manifestation, écoles, collèges et lycées morts, nuit des écoles et des établissements scolaires… la mobilisation contre le Choc des savoirs s’ancrent profondément et durablement dans les départements sous la forme d’un mouvement populaire de défense de l’école publique.
Pour lutter contre les inégalités scolaires et sociales, il faut avant tout des moyens humains et matériels.
SUD éducation appelle les personnels à se réunir en assemblée générale pour décider des suites de la mobilisation.
Le mouvement contre le Choc des savoirs tient sur ses deux jambes : par la mobilisation des personnels d’une part avec des journées de grèves, de manifestations, des motions, le refus de trier les élèves et d’appliquer la réforme à la rentrée prochaine… et par la convergence avec les parents d’élèves avec des rassemblements, des nuits des écoles et des établissements scolaires, des écoles, collèges et lycées déserts, des réunions publiques…
Pour la défense de l’école publique : non au Choc des savoirs, oui au Choc des moyens !
Le communiqué de SUD éducation
Contre le « choc des savoirs » et pour l’École publique : ne rien lâcher !
la pétition intersyndicale à signer
Pétition intersyndicale : Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs »
L'actualité "Choc des savoirs" dans le premier degré
Pétition intersyndicale – Arrêt des évaluations obligatoires imposées, laissez-nous travailler !
L'actualité "Choc des savoirs" dans le second degré
Le kit de mobilisation
Les tracts et communiqués à diffuser !
La réforme du « choc des savoirs », une réforme contre l’école inclusive !
Choc des savoirs : Attal fait le choix des inégalités ! – 4 pages de SUD éducation
Labellisation des manuels et tri des élèves de CM2 : deux dangers pour l’école
Retour du redoublement imposé aux familles : une vision réactionnaire de l’école
En instance, contre le Choc des savoirs
Déclaration unitaire au CSE du 22 mai : pour l’école publique, contre le Choc des savoirs !
- le communiqué de SUD éducation
- le communiqué intersyndical
Le Conseil Supérieur de l’Éducation unanime contre le choc des savoirs !
Les visuels
Notre dossier "Choc des savoirs"
Des salaires toujours insuffisants !
Salaires des enseignant·es, CPE et PsyEN : ce qui change en septembre 2023